Projet avorté et pause forcée

Pour nombreux blogs voyage, la pandémie du COVID n’a clairement pas aidé. Les nombreux confinements, les restrictions, les fermetures de frontières… Je ne vous apprends rien.

Mais voilà, il y a autre chose. Et certain·e·s le savent déjà, puisque j’en parle (vaguement) sur mes réseaux sociaux.

Il y a maintenant plus d’un an, nous nous lancions dans la vanlife. Ou pas vraiment.

Bon, en fait, c’est compliqué. Déjà, d’un point de vue juridique. Je ne sais pas ce que je peux dire, ou non. Je n’ai pas envie de donner trop de détails. Je n’ai pas envie de trop en dire. Histoire de ne pas mettre ma sécurité en jeu.

Il y a donc maintenant plus d’un an, nous achetions un véhicule pour l’aménager. Un rêve qui me trottait dans la tête depuis quelques temps et qui a fini par donner envie à Antoine aussi. Et la pandémie du COVID nous a décidé. Alors, pendant ces longues journées de confinement, j’épluchais les petites annonces pour trouver *LE* véhicule parfait.

On pensait l’avoir trouvé. Alors nous l’avons acheté. Mais ce rêve – pas encore tout à fait réalisé – est vite devenu un cauchemar. Un vrai.

Le garage nous a “tout simplement” menti et trompés. Un garage, avec d’autres protagonistes se rajoutant à l’histoire… Sans aller dans les détails, pour les raisons citées plus haut, je peux vous dire une chose : j’ai risqué ma vie en conduisant cette m*rde, et j’aurais pu tuer quelqu’un sur la route en causant un grave accident. Ce véhicule n’aurait jamais dû nous être vendu. Mais nous, forcément, nous n’avions rien vu. Et il a fallu plusieurs expertises pour établir sa dangerosité.

Nous avons tenté à maintes reprises de régler cette affaire à l’amiable. Pensant d’abord – naïvement certes – que le garage n’était pas au courant de l’état du véhicule. Malheureusement, nous avons très vite compris que nous nous étions faits avoir. Mais il était trop tard. Nous nous sommes retrouvés avec un véhicule dangereux et non-assurable, sans sa carte grise, et bien sûr, sans la possibilité d’en refaire une nouvelle.

Je vous épargne leurs fausses excuses, les coups de bluff, les tentatives d’intimidation… et les différents mensonges. Et si nous devions leur ramener le véhicule ? Cela ne se ferait pas sans être accompagnés d’une patrouille, me dit l’officier qui a pris ma déposition. Pas très rassurant, donc.

Depuis de longs mois maintenant, nous bataillons pour obtenir gain de cause. Après le commencement de cet enfer, et pendant un peu plus d’un an, j’ai été mise sous traitement, parce que je ne dormais plus et ne me nourrissais plus convenablement à cause de cette histoire épouvantable. Et si j’ai arrêté, c’est seulement parce que ma médecin était inquiète concernant ma prise de poids. Et oui, les antidépresseurs font grossir.

Alors forcément, et j’espère que vous le comprendrez… Je n’ai plus la tête à la rédaction d’articles.
Cette histoire nous affecte beaucoup, tous les deux. Nous espérons de toutes nos forces que 2023 nous sera favorable et que cet enfer prendra fin pour de bon.